Logo Résidentiels - Un projet de vie à partager

La perte d’autonomie : quels sont les signes ?

signes-de-la-perte-d-autonomie

À mesure que nous avançons vers l’horizon 2050, un fait saillant mérite notre attention : la proportion de seniors en perte d’autonomie augmentera légèrement pour atteindre 16,4 %, contre 15,3 % en 2015. Cependant, plutôt que de céder à l’inquiétude, voyons cela comme une opportunité de mieux comprendre et d’apporter un soutien adéquat à nos aînés. La perte d’autonomie est une préoccupation courante liée au vieillissement, suscitant des interrogations tant chez les personnes âgées que chez leurs proches. Dans ce dossier, nous explorerons la détection précoce des signes de perte d’autonomie et les actions à entreprendre, tout en soulignant que cela ne remplace en aucun cas les avis médicaux et l’accompagnement professionnel. Laissez-nous vous guider vers une perspective plus éclairée et positive face à cette réalité qui nous concerne tous.

Les signes qui doivent vous alerter

Les signes avant-coureurs de la perte d’autonomie sont d’autant plus difficiles à détecter qu’ils sont diffus. On peut facilement leur attribuer une autre cause (fatigue passagère, stress émotionnel…) et ne pas les associer à l’apparition de la dépendance.

Des troubles physiques

Troubles psychologiques

Plus difficiles à détecter, les troubles psychologiques sont très divers. La personne peut avoir des sautes d’humeur de plus en plus fréquentes ou au contraire se replier sur elle-même. Elle somnole pendant la journée. Elle se plaint de troubles du sommeil. Il lui arrive de plus en plus souvent de se ressentir une grande fatigue sans cause apparente. Souvent en effet, la perte d’autonomie s’accompagne d’un état dépressif qui peut s’installer durablement s’il n’est pas pris en charge.

Troubles de la mémoire

Les troubles de la mémoire sont aussi des indicateurs à surveiller. Tant qu’ils sont bénins, les trous de mémoire font partie des déficiences normales. Lorsqu’ils deviennent gênants dans la vie quotidienne, il faut impérativement consulter.

Ces différents troubles pris isolément ne signifient pas nécessairement une perte d’autonomie. C’est leur gravité, leur répétition et l’accumulation éventuelle de ces troubles qui doivent vous alerter. Une perte de qualité de vie au fil des années est normale. Par exemple, une personne âgée ne pourra plus porter de charges lourdes ou se déplacer comme lorsqu’elle était dans la force de l’âge. Par contre, une détérioration subite de son autonomie doit immédiatement être prise en charge, faute de quoi la dégradation s’accélérera. La perte d’autonomie devient alors pathologique.

Qu’appelle-t-on perte d’autonomie ?

La loi définit la perte d’autonomie ou la dépendance comme « l’état de la personne qui, nonobstant les soins qu’elle est susceptible de recevoir, a besoin d’être aidée pour l’accomplissement des actes essentiels de la vie ou requiert une surveillance régulière. » Cette définition est peu précise car la dépendance recouvre des réalités multiples. Elle peut être soudaine ou graduelle, avoir des causes diverses : handicap physique, troubles psychiques ou conséquence normale du vieillissement.

Concrètement, un questionnement sur la vie quotidienne de la personne âgée s’avère indispensable pour apprécier son degré d’autonomie.

Bien que rien ne puisse remplacer l’expertise d’un professionnel, l’exploration de ces questions offre aux proches l’opportunité de mieux comprendre les défis potentiels du quotidien et de reconnaître les premiers indicateurs de la dépendance.

La dépendance évaluée par les professionnels

Les professionnels quant à eux s’appuient sur des outils d’évaluation précis sous forme de grilles notamment. La grille AGGIR (pour Autonomie, Gérontologie, Groupes IsoRessources) va ainsi attribuer un niveau de 1 à 6 à votre proche selon son degré d’autonomie pour 17 comportements du quotidien.

Bon à savoir
Le classement de la grille AGGIR va déterminer notamment si la personne est éligible à certaines aides financières (dont l’ APA Aide Personnalisée à l’Autonomie) et le type d’hébergement qui pourra l’accueillir.  Les EHPAD (maisons de retraites médicalisées) accueillent les GIR 1,2,3 et 4. Tandis que les les résidences services seniors accueillent les personnes du GIR 4 (sous conditions), 5 et 6.

Agir le plus en amont possible

Pour les proches, il est important d’agir dès les premiers signes de la perte d’autonomie.

Eviter l’isolement

Un premier conseil que l’on peut donner est de veiller à ce que la personne âgée ne s’isole pas. Un bon réseau relationnel est un des meilleurs garants contre la dépression. Inciter la personne à participer à des activités en fonction de ses goûts et capacités. Si elle peut encore pratiquer une activité physique, la marche sera tout à fait indiquée. 30 minutes par jour suffisent à entretenir le moral et la forme. Les plus actifs pourront s’essayer à la marche nordique tandis que d’autres préféreront le yoga ou la gymnastique adaptée.

Stimuler la personne âgée

Recommandés pour stimuler les capacités cognitives, les activités ludiques sont appréciées des anciens. Scrabble, tarot et autre jeux de mémoire activent les neurones et sont autant d’occasions privilégiées pour retrouver ou se faire des amis.

Aménager le logement

Trouver un logement adapté

Une autre solution d’hébergement

Au-delà de ces différents changements, il faut parfois aussi se poser la question d’un nouveau domicile. Si les EPHAD conviennent aux seniors dépendants, les résidences services pour seniors constituent une alternative adaptée pour les personnes encore autonomes ou semi-valides. Elles permettent de concilier maintien à domicile, ce qui est le souhait de la plupart des seniors, et logement adapté.

Avec une multitude de services

Aménagement des logements et des espaces communs, programme d’animations, menus sont autant de bons indicateurs de la qualité de vie qui y est proposée.  Il est important aussi d’échanger avec le personnel. Sa disponibilité, les échanges avec les résidents contribuent à la bonne humeur ambiante.

En résumé, agir rapidement dès l’apparition des premiers signes de dépendance et anticiper les changements futurs peut significativement améliorer la qualité de vie pendant la vieillesse. Cela apporte plus de sérénité aux personnes âgées et à leurs proches.

la-brochure-des-residentiels-residence-seniors

En savoir plus sur nos résidences seniors ?

Découvrez une nouvelle manière de vivre en toute sérénité aux Residentiels, où nous mettons en place un environnement chaleureux et adapté pour les seniors et leurs proches.

 

Cliquez ci-dessous pour recevoir gratuitement la brochure des Résidentiels.

Je demande la brochure
Suivez-nous :