Pour les petits et plus gros bobos, on a tous nos remèdes de grand-mère. Ils ont ceci de rassurant qu’on peut généralement les fabriquer soi-même ou les acheter pour un prix modique. Et surtout leur origine, aussi lointaine que mystérieuse, nous ramène à nos aïeux…
Petit inventaire à la Prévert des trésors et secrets de grand-mères
- Décoction d’oignons pour combattre la fatigue;
- Une gousse d’ail pour soigner les verrues;
- Du vinaigre pour les cors au pied;
- Quelques gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus pour la toux grasse…
Tilleul, mélisse, camomille, citronnelle, menthe, consoude mais aussi lierre et orties, en infusions, décoctions et autres fumigations, les plantes ont la part belle. Entre les placards de la cuisine et le jardin, si on la chance d’en avoir un, on a souvent les ingrédients sous la main. Reste que l’on n’a pas forcément la grand-mère sous la main ! La solution : surfer sur le net.
Des remèdes de grand-mère sur internet
Les blogs partagent généreusement les secrets et remèdes de grand-mères réels ou virtuels. On peut y faire des découvertes aussi belles que surprenantes comme ces cataplasmes aux feuilles de chou ou de moutarde pour soulager les douleurs articulaires, ou encore les rondelles de pomme de terre crue pour calmer la migraine !
Des préparations à acheter
A côté des remèdes à faire soi-même (très en vogue, c’est la tendance DIY, pour « Do It Yourself », en français : « Faites-le vous-même »), il y a aussi les petites préparations que l’on peut trouver en pharmacie ou dans certains magasins spécialisés : les pastilles expectorantes dans leurs boîtes métalliques, les boissons, d’une couleur improbable, baptisées jouvences ou élixirs, aux étiquettes surannées… Parce qu’ils ont traversé les générations, on essaie ces produits les yeux fermés, moitié par fidélité à des souvenirs d’enfance, moitié par superstition. Ils ont soigné nos ancêtres, pourquoi pas nous ?
Un remède pas comme les autres
Ma grand-mère à moi m’a légué son nez (on ne choisit pas !), mais pas ses remèdes de grand-mère ! En fait, le meilleur remède de famille dont j’ai hérité me vient de mon grand-père. Un sourire paisible, des yeux pétillants, une disponibilité constante comme pour me dire « Tu ne me déranges jamais ». Vrai, dans les moments de déprime, quand j’hésite entre une infusion de millepertuis ou un verre de vodka (idée qui me viendrait d’une grand-mère russe aussi lointaine qu’imaginaire ! ), cette bienveillance est de loin le meilleur remonte-moral !